L’osmolarité lacrymale dans le diagnostic et la prise en charge de la sécheresse oculaire

février 16 2023

JMICHAEL A. LEMP, ANTHONY J. BRON, CHRISTOPHE BAUDOUIN, JOSÉ M. BENÍTEZ DEL CASTILLO, DAVID GEFFEN, JOE TAUBER, GARY N. FOULKS, JAY S. PEPOSE ET BENJAMIN D. SULLIVAN

BUT: Évaluer l’utilisation de l’osmolarité lacrymale dans le diagnostic de la sécheresse oculaire.

CONCEVOIR: Une série de cas observationnels prospectifs pour déterminer l’utilité clinique de l’osmolarité lacrymale et des tests objectifs couramment utilisés pour diagnostiquer la sécheresse oculaire.

MÉTHODE: Une étude multicentrique sur 10 sites composée de 314 sujets consécutifs âgés de 18 à 82 ans. L’osmolarité lacrymale bilatérale, le temps de rupture du film lacrymal (TBUT), la coloration cornéenne, la coloration conjonctivale, le test de Schirmer et la classification de la glande de Meibomius ont été réalisés. La performance diagnostique a été mesurée par rapport à un indice composite de mesures objectives qui classait les sujets comme ayant une sécheresse oculaire normale, légère ou modérée. Les principaux critères de jugement étaient la sensibilité, la spécificité, l’aire sous la courbe caractéristique de fonctionnement du récepteur et la variabilité interoculaire.

RÉSULTATS: Sur les 6 tests, l’osmolarité lacrymale s’est avérée avoir des performances diagnostiques supérieures. Le seuil le plus sensible entre les sujets normaux et légers ou modérés s’est avéré être de 308 mOsms/L, tandis que le seuil le plus spécifique a été trouvé à 315 mOsms/L. À un seuil de 312 mOsms/L, l’hyperosmolarité lacrymale présentait une sensibilité de 73 % et une spécificité de 92 %. En revanche, les autres tests courants ont montré soit une faible sensibilité (coloration de la cornée, 54 % ; coloration conjonctivale, 60 % ; classification des glandes de Meibomius, 61 %) ou une faible spécificité (temps de rupture du film lacrymal, 45 % ; Test de Schirmer, 51 %). L’osmolarité lacrymale avait également l’aire la plus élevée sous la courbe caractéristique de fonctionnement du récepteur (0,89). Les différences interoculaires d’osmolarité se sont avérées corrélées à l’augmentation de la gravité de la maladie (r2 = 0,32).

CONCLUSIONS: L’osmolarité lacrymale est la meilleure mesure pour diagnostiquer et classer la sécheresse oculaire. La variabilité interoculaire est une caractéristique de la sécheresse oculaire qui n’est pas observée chez les sujets normaux.

(Am J Ophthalmol 2011 ; 151:792–798. © 2011 par Elsevier Inc. Tous droits réservés.)

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