Effet de l’osmolarité lacrymale sur la répétabilité de la kératométrie pour la planification d’une chirurgie de la cataracte

février 15 2023

Alice T. Epitropoulos, M.D., Cynthia Matossian, M.D., Gregg J. Berdy, M.D.,
Ranjan P. Malhotra, M.D., Richard Potvin, M.D.

BUT: Évaluer les effets de l’osmolarité lacrymale sur la répétabilité des mesures de kératométrie (K) chez les patients se présentant pour une chirurgie de la cataracte.

RÉGLAGE: Trois pratiques cliniques.

CONCEVOIR: Étude observationnelle prospective non randomisée.

MÉTHODE: Les sujets ont été recrutés prospectivement sur la base de l’osmolarité lacrymale (système d’osmolarité Tearlab) ; c’est-à-dire une osmolarité supérieure à 316 mOsm/L dans au moins 1 œil (hyperosmolaire) et une osmolarité inférieure à 308 mOsm/L dans les deux yeux (normale). La valeur K de base a été mesurée, et une deuxième mesure a été prise sur le même instrument (IOLMaster) dans les 3 semaines suivant la première. La variabilité du K moyen, l’astigmatisme cornéen calculé à l’aide de l’analyse vectorielle et les calculs de la puissance de la sphère de la lentille intraoculaire (LIO) ont été comparés entre les groupes.

RÉSULTATS: Le groupe hyperosmolaire (50 sujets) présentait une variabilité statistiquement significativement plus élevée de la lecture moyenne de K (PZ.05) que le groupe normal (25 sujets) et un pourcentage statistiquement significativement plus élevé d’yeux avec une différence de 1,0 dioptrie (D) ou supérieure dans l’astigmatisme cornéen mesuré (PZ.02). Un pourcentage statistiquement significativement plus élevé d’yeux dans le groupe hyperosmolaire présentait une différence de puissance de la LIO de plus de 0,5 D (P Z .02). Aucune différence statistiquement significative n’était observée lorsque les sujets étaient regroupés selon la sécheresse oculaire autodéclarée.

CONCLUSIONS: Une variabilité significativement plus importante du K moyen et de l’astigmatisme cornéen antérieur a été observée dans le groupe hyperosmolaire, avec des différences significatives dans les calculs de puissance de la LIO. La variabilité n’était pas significativement différente lorsque les sujets étaient regroupés selon la sécheresse oculaire autodéclarée. La mesure de l’osmolarité lacrymale au moment de la planification de la chirurgie de la cataracte permet d’identifier efficacement les patients présentant une probabilité plus élevée d’erreur de réfraction inattendue élevée résultant d’une kératométrie imprécise.

(J Cataract Refract Surg 2015 ; 41:1672-1677 © 2015 ASCRS et ESCRS)

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